C’est alors que John surgit de nulle part, troublant immédiatement la blonde incendiaire. Une deuxième rencontre fortuite et la voilà prête à s’abandonner dans les bras de ce bel et mystérieux inconnu.
L’idylle démarre bien.
Il l’emmène dans un resto italien, lui offre le beau foulard qu’elle désirait tant et l’invite dans son adorable garçonnière, une maison flottante posée sur le bord du fleuve. « J’adore cuisiner », confit-il, comme la promesse de bons petits plats. Toutefois, quelque chose cloche chez John.
Ce n’est pas tant ses blagues morbides, son agaçante façon de susurrer au lieu de parler normalement, la déco froide et métallique de son appartement ou cet étrange sourire au coin qui ne le quitte jamais.
Non, en fait John affectionne particulièrement les jeux de domination sexuelle. Et il prendra un malin plaisir à initier Elizabeth, jusqu’à ce qu’elle juge la ligne de l’acceptable dépassée. Soit neuf semaines et demi plus tard.
Un soir, encore à leurs débuts, elle le rejoint en peignoir dans la cuisine, tandis qu’il est occupé à couper des poivrons, torse nu évidemment. John lui ordonne de s’asseoir par terre, au pied du frigo et de garder les yeux fermés.
S’ensuivent plusieurs plans : un œuf qu’on casse, un œuf dur passé au coupe-tranches, une conserve entaillée à l’ouvre-boîte. Le « pop » de la bouteille de champagne ouverte ne manque pas de faire sursauter la jeune femme.
Les spectateurs se demandent quel casse-croîte va-t-il concocter. Fausse route.
Mickey Rourke préfère donner la béquée. Gros plan sur la bouche pulpeuse de Kim
Basinger devinant ce que son amant lui met dans la bouche : olive noire,
cerise confite, fraise charnue, champagne, sirop contre la toux, pâte fusilli
et gelée rougeâtre.
L’apprentissage de nouveaux plaisirs passe également par un éveil gustatif.
Comme lors de ses jeux sexuels, John souffle le chaud et le froid : il lui fait croquer un piment et lui donne immédiatement un grand verre de lait afin de calmer la brûlure. Puis, il secoue violemment une bouteille de soda pour l’asperger complètement.
L’apprentissage de nouveaux plaisirs passe également par un éveil gustatif.
Comme lors de ses jeux sexuels, John souffle le chaud et le froid : il lui fait croquer un piment et lui donne immédiatement un grand verre de lait afin de calmer la brûlure. Puis, il secoue violemment une bouteille de soda pour l’asperger complètement.
Ce coït symbolique laisse notre ingénue ruisselante. La séquence se termine avec du miel. John en fait d’abord couler sur la langue d’Elizabeth, avant d’en recouvrir ses jambes qu’il pétrit langoureusement.
Il adore cuisiner, avait-il prévenu.
9 semaines ½ (1986), réalisation de Adrian Lyne, avec im Basinger, Mikey Rourke, Margaret Whitton
9 semaines ½ (1986), réalisation de Adrian Lyne, avec im Basinger, Mikey Rourke, Margaret Whitton
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