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Affichage des articles du juillet, 2019

Les meilleures répliques de films sur la bouffe (1)

« Moralité, je me suis bourré de pistaches comme un con »  Jean-Pierre Bacri, Cuisine et dépendances « Comment est votre blanquette ? »  Jean Dujardin, OSS 117 : Le Caire, nid d’espions « Ça doit être les moules qui sont avariées » , Benoit Poelvoorde, C’est arrivé près de chez vous « Spartiates ! Mangez vos victuailles avec appétit... car nous dînerons en enfer ce soir ! » Léonidas, 300 « Tu es bella comme la papaya »  Stuart, Les Mignons « Dis, on t’as jamais appris à manger avec la bouche fermée toi ? C’est à toi qu’je cause hein ! J’ai l’impression d’être à côté d’un camion poubelle qui travaille moi, ici ! Conasse va ! » François Damiens, Dikkenek « Laisse le flingue, prends les cannelloni »  Peter Clemenza, Le Parrain « Il doit y avoir une erreur, vous m’avez donné accidentellement la nourriture que ma nourriture mange »  Ron Swanson, Parks & Recreation « Oui, Londres. Vous savez bien : fish & chips, tasse de thé, bouffe dégu

Delicatessen : Carnistes Vs. Vegans

Nous avions déjà parlé ici ou là de cannibalisme. Maintenant, on s’attaque à une pièce de choix avec le Delicatessen de Jeunet et Caro. Dans un monde post-apo, un concierge (Dominique Pinon) prend ses quartiers dans un immeuble isolé en banlieue. L’endroit se révèle très particulier : le boucher (Jean-Claude Dreyfus), dont l’échoppe est sise au rez-de-chaussée, à la mauvaise habitude de découper en viande fraîche chaque nouveau concierge. Et ce, afin de nourrir le reste de l’immeuble. Pour ne pas mourir de faim, autant manger son voisin !   D’un côté, il y a donc les carnistes, qui ont un peu de compassion pour leur bifteck, avant de nouer leur serviette et d’avaler goulûment leur assiette. Il y a la fille du boucher, qui s’éprend du concierge, serait flexivore : OK pour manger de la viande, mais pas tout le temps et quand même pas le nouveau voisin du 5 e , surtout s’il est aussi gentil que Dominique Pinon. De l’autre côté, il y a les Troglodistes, végétariens qui tourne

Stranger Things : Les Choses Étranges du placements de produits

Stranger Things   n’a pas inventée le placement de produit. Mais elle l’a érigé comme élément constitutif de sa forme et de son succès. Plus qu’une série,   Stranger Things est un packaging des plus ingénieux : l’hommage au 80’s  est prétexte à la citation en vrac de marques de vêtements, nourritures, boissons, jeux, produits, etc.  Chaque épisode est quasi la double-page d’un catalogue de supermarché. Au nom du retro - de « l’authenticité », se défendront les créateurs de la série - on accepte l’accumulation de produits sans broncher. Côté bouffe, l’Américain·e qui a grandi dans les années 80 doit certainement avoir le ventre qui gargouille devant la série : bonbons Reese’s Pieces, barres chocolatées Musketeers, Burger King, céréales Kellogs spécial Ghostbusters, etc. Pour l’estomac non-américain, certains de ces produits, dont les fameuses gaufres Eggo dont raffole Eleven, n’évoqueront évidemment rien.   Qu’importe. Chacun comblera par quelques souvenirs sucr

Always be my maybe : Hungry Keanu

C’est par la bouffe que Keanu Reeves devint (malgré lui) une star du web. Souvenez-vous, c’était en 2010. Une photo prise par un paparazzi montrait l’acteur seul sur un blanc en train de manger un sandwich. Le cliché se muta rapidement en mème, baptisé Sad Keanu . Presque 10 ans plus tard, Keanu est de nouveau le chouchou d’internet. Mais pour de meilleures raisons : John Wick cartonne, il apparaît dans un jeu vidéo et dans Toy Story 4. Et de nombreuses vidéos prises pas des quidams montrent l’acteur accessible, simple, toujours prêt à prendre un peu de temps pour ses fans.     Always be my maybe est une rom-com racontant les retrouvailles, 15 ans plus tard, de deux amis d’enfance qui seraient peut-être passé à côté d’une belle et grande histoire d’amour... L’intérêt principal du film est la présence de Keanu Reeves jouant... Keanu Reeves. Non pas la version un peu absente mais toujours affable qu’on connaît de lui. Non. Une version intense, niaise et mégalo, mélange

The Host : manger avec les absents

Si Bong Joon-ho est le cinéaste de la monstruosité sous toutes ses formes (un tueur dans Memories of Murders , une créature aquatique dans The Host , notre alimentation dans Okja  ou même le corps social dans Snowpiercer et Parasite ), il est aussi celui de la nourriture. Parasite pourrait faire l’objet d’un post à lui seul. Mais concentrons-nous sur The Host .  Bienvenue chez les Park, famille coréenne dysfonctionnelle. Gang-du, père looser au grand cœur, tient un snack au bord d’une rivière de Séoul. Il élève seul la petite Hyun-seo depuis que la mère a foutu le camp à la naissance de leur fille. Gang-du a une sœur championne ratée de tir à l’arc et un frère universitaire ès chômage longue durée. Le grand-père, seule figure solide, colmate du mieux qu’il peut les fissures de chacun.  Un tragique événement va pourtant ressouder cette famille : l’enlèvement de la fillette par un affreux monstre marin sévissant dans la rivière. Gang-du manque plusieurs fois d’être a