Après plusieurs siècles sous la forme d’un squelette revêtu de son vieux capuchon
tout moisi, la Mort décide de se faire un relooking. Elle emprunte le corps de
Brad Pitt (il y a pire) pour s’offrir un tour chez les vivants et confie
au riche Bill Parish (Anthony Hopkins) le soin de lui servir de guide.
Le magnat des médias aurait bien autre chose à faire – comme gérer la prochaine fusion de son groupe, par exemple - mais puisqu’il est censé passer l’arme à gauche sous peu, cette tâche lui permettrait de grappiller quelques jours de répit.
La première fois que Brad Pitt (qui n’est pas encore la Mort) apparaît à l’écran, il est dans un diner et s’apprête à engloutir son breakfast. Manger, donc. C’est peu étonnant, puisque William Bradley (a.k.a. « Brad ») Pitt et la bouffe, c’est une grande histoire d’amour.
Pas un seul film sans qu’il ingurgite, grignote, mâchonne ou picore quelque chose. Au point qu’une vidéo compile tous ses « petits moments bouffes » et qu’un livre, intitulé Fat Brad - The Cookbook, propose une sélection de recettes que son transit a croisé au cours de sa filmographie.
Lorsque Brad Pitt/la Mort s’invite au domicile de Bill Parish pour la première fois, c’est justement à l’heure du dîner. Il renifle son assiette, mais y touche à peine, ne réagit pas quand on lui tend la corbeille de pain. Bref, les premiers émois culinaires de la Mort sont laborieux.
Dans la soirée, Joe Black erre à travers la gigantesque maison, jusqu’aux cuisines
où les domestiques sont en train de manger. Là, il est initié au beurre de
cacahuète :
« Si vous sollicitez mon opinion, je dirais que c'est à mi-chemin entre la damnation et le paradis », confie le maître d’hôtel.
Revenons à Joe Black. Voilà que la Mort troque sa faux pour une petite cuillère de beurre de cacahuète qu’elle suçote comme une enfant de 4 ans ½ - cuillère qui sera l’objet du courroux de Bill Parish, irrité de voir Joe Black fricoter avec sa propre fille, Susan :
« And now you’re spooning (bécoter en VF) with my daughter ! »
La pâte à tartiner devient le révérenciel de Joe Black : après avoir l’avoir embrassé, Susan lui demande s’il a plus aimé ça que le beurre de cacahuète.
Rapidement, Brad/La Mort passe à plus raffiné. Il interrompt une réunion entre Parish et les membres du comité directeur afin de commander d’autres biscuits secs à la confiture et un thé avec un nuage de lait :
« J’essaie le style anglais. »
Par la suite, la Mort se régale d’un sandwich au gigot d’agneau froid à la coriandre et à la moutarde. C’est mieux. Cependant, il faudrait tout de même manger plus équilibré. Et penser aux cinq fruits et légumes par jour. Un décès sur cinq serait la faute à une mauvaise alimentation. Ce serait ballot que La Mort/Brad Pitt nous fasse un infarctus parce qu’elle fait s’envoler son taux de cholestérol.
Rencontre avec Joe Black (1998), réalisation de Martin Brest, avec Brad Pitt, Claire Forlani et Anthony Hopkins.
Le magnat des médias aurait bien autre chose à faire – comme gérer la prochaine fusion de son groupe, par exemple - mais puisqu’il est censé passer l’arme à gauche sous peu, cette tâche lui permettrait de grappiller quelques jours de répit.
La première fois que Brad Pitt (qui n’est pas encore la Mort) apparaît à l’écran, il est dans un diner et s’apprête à engloutir son breakfast. Manger, donc. C’est peu étonnant, puisque William Bradley (a.k.a. « Brad ») Pitt et la bouffe, c’est une grande histoire d’amour.
Pas un seul film sans qu’il ingurgite, grignote, mâchonne ou picore quelque chose. Au point qu’une vidéo compile tous ses « petits moments bouffes » et qu’un livre, intitulé Fat Brad - The Cookbook, propose une sélection de recettes que son transit a croisé au cours de sa filmographie.
Lorsque Brad Pitt/la Mort s’invite au domicile de Bill Parish pour la première fois, c’est justement à l’heure du dîner. Il renifle son assiette, mais y touche à peine, ne réagit pas quand on lui tend la corbeille de pain. Bref, les premiers émois culinaires de la Mort sont laborieux.
« Si vous sollicitez mon opinion, je dirais que c'est à mi-chemin entre la damnation et le paradis », confie le maître d’hôtel.
Avec une telle réponse, la Grande Faucheuse ne pouvait qu’adorer.
Si le film s’était déroulé non pas à New York, mais à Quimper, est-ce que Yann
Le Gall/l’Ankou serait devenu dingue de caramel au beurre salé ?
Assurément.
Revenons à Joe Black. Voilà que la Mort troque sa faux pour une petite cuillère de beurre de cacahuète qu’elle suçote comme une enfant de 4 ans ½ - cuillère qui sera l’objet du courroux de Bill Parish, irrité de voir Joe Black fricoter avec sa propre fille, Susan :
« And now you’re spooning (bécoter en VF) with my daughter ! »
La pâte à tartiner devient le révérenciel de Joe Black : après avoir l’avoir embrassé, Susan lui demande s’il a plus aimé ça que le beurre de cacahuète.
Rapidement, Brad/La Mort passe à plus raffiné. Il interrompt une réunion entre Parish et les membres du comité directeur afin de commander d’autres biscuits secs à la confiture et un thé avec un nuage de lait :
« J’essaie le style anglais. »
Par la suite, la Mort se régale d’un sandwich au gigot d’agneau froid à la coriandre et à la moutarde. C’est mieux. Cependant, il faudrait tout de même manger plus équilibré. Et penser aux cinq fruits et légumes par jour. Un décès sur cinq serait la faute à une mauvaise alimentation. Ce serait ballot que La Mort/Brad Pitt nous fasse un infarctus parce qu’elle fait s’envoler son taux de cholestérol.
Rencontre avec Joe Black (1998), réalisation de Martin Brest, avec Brad Pitt, Claire Forlani et Anthony Hopkins.
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