Roman d'Ira Levin (auteur également de Rosemary's Baby), The Stepford Wives raconte l'emménagement d'une photographe talentueuse et de son mari dans la petite ville fictive de Stepford, dans le Connecticut, où toutes les femmes sont des épouses soumises, incroyablement belles et étrangement amorphes... Ce roman anti-macho flirtant avec la SF a connu un tel succès que l'expression "Stepford Wife", est entrée dans le langage courant pour désigner une épouse servile, fade, et qui a stoppé sa carrière professionnelle afin de céder à tous les caprices de son mari.
Et l'homme créa la femme est la seconde adaptation au cinéma de cette histoire ouvertement féministe.
Le générique joue avec des images de publicité des années 1950 pour robots ménagers. En ces temps-là, les marques d'électroménager prétendaient vouloir "libérer" la femme grâce à leurs produits toujours plus modernes : batteur électrique, grille-pain aux lignes épurées, four encastrable en inox, frigo à la taille démesurée, etc.
Et l'homme créa la femme est la seconde adaptation au cinéma de cette histoire ouvertement féministe.
Le générique joue avec des images de publicité des années 1950 pour robots ménagers. En ces temps-là, les marques d'électroménager prétendaient vouloir "libérer" la femme grâce à leurs produits toujours plus modernes : batteur électrique, grille-pain aux lignes épurées, four encastrable en inox, frigo à la taille démesurée, etc.
En réalité, ces produits n'étaient - et sont encore souvent - qu'un moyen supplémentaire de cantonner la femme à un rôle domestique.
Quand apparait le nom du réalisateur au générique, la publicité choisie met en scène une femme aux côtés d'un robot de taille humaine capable de l'assister dans les taches du quotidien.
L'équation "femme + robot" est bien sûr un indice quant à l'intrigue qui attend le spectateur. Mais chut, n'en disons pas plus.
Et l'homme créa la femme (2004), de Frank Oz, avec Nicole Kidman, Matthew Broderick
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