Monsieur N. narre, sous forme d'enquête quasi-policière, les derniers mois de l'Empereur à Sainte-Hélène.
Le film, qui gagne amplement à être (re)vu, est chiche en scènes de repas. Une tout au plus. Pourtant le film est extrêmement documenté ! Simplicité scénaristique que de ne pas s'encombrer de scènes de bouffe ? Pas tout à fait.
En réalité, Napoléon n'était pas connu pour son grand appétit. Ses repas en famille étaient même expéditifs. Toutefois, l'homme au bicorne avait quelques plats préférés : les pâtes au parmesan, la "timbale milanaise" (sorte de gratin de macaroni à la tomate), le stufato (ragoût au vin blanc), le risotto, les tagliarini préparées à la corse. Soit une cuisine beaucoup plus italo-corse que française. Logique, pour ce natif d'Ajaccio.
Et pour finir, un petit verre de maraschino (liqueur de cerise).
Un empereur, certes, au palais (le sens, hein) finalement assez modeste !
Monsieur N (2003), d'Antoine De Caune, avec Philippe Torreton, Roschdy Zem
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