Dans son Zombie (1978), George Romero postulait que les morts-vivants revenaient hanter des lieux où ils avaient l'habitude de passer leur temps. L'action circonscrite à un centre commercial n'était donc qu'une critique à peine voilée de l'hyper consumérisme américain des années 1970.
Depuis, la caractéristique est devenue une figure incontournable du film de zombi. "Ils sont attirés vers les trucs qu'ils faisaient avant", rappelle l'officer Ronald (Adam Driver) dans The Dead don't die.
Jim Jarmusch nous montre alors des zombies, smartphone à la main, grognant "Bluetooth", "Siri" et "Wifi". D'autres sont devant une pharmacie et marmonnent "Xanax" et "Oxy". Des enfants-zombi, errant dans une épicerie, réclament des bonbons, des snapples (une marque de thé glacé), des glaces à l'eau, des snickers, des skitters et des jouets. Une façon de critiquer à bon compte l'utra-connectivié, la sur-consommation de médoc' et des gamins trop gâtés.
Rien de très original jusque-là.
Mais la blague Jarmuschienne est ailleurs. Au début du film, on nous présente un diner rétro où l'on rêverait de traverser l'écran pour s'assoir sur l'une des banquettes crissantes et déguster un bon café noir ou une assiette oeuf-bacon. Lorsque l'apocalypse zombie survient, un Iggy Pop mort-vivant et à peine sorti de terre se traîne jusqu'au diner. Après avoir boulotté la pauvre femme de ménage, il grogne "café", avale une tasse puis embarque la cafetière.
Depuis, la caractéristique est devenue une figure incontournable du film de zombi. "Ils sont attirés vers les trucs qu'ils faisaient avant", rappelle l'officer Ronald (Adam Driver) dans The Dead don't die.
Jim Jarmusch nous montre alors des zombies, smartphone à la main, grognant "Bluetooth", "Siri" et "Wifi". D'autres sont devant une pharmacie et marmonnent "Xanax" et "Oxy". Des enfants-zombi, errant dans une épicerie, réclament des bonbons, des snapples (une marque de thé glacé), des glaces à l'eau, des snickers, des skitters et des jouets. Une façon de critiquer à bon compte l'utra-connectivié, la sur-consommation de médoc' et des gamins trop gâtés.
Rien de très original jusque-là.
Mais la blague Jarmuschienne est ailleurs. Au début du film, on nous présente un diner rétro où l'on rêverait de traverser l'écran pour s'assoir sur l'une des banquettes crissantes et déguster un bon café noir ou une assiette oeuf-bacon. Lorsque l'apocalypse zombie survient, un Iggy Pop mort-vivant et à peine sorti de terre se traîne jusqu'au diner. Après avoir boulotté la pauvre femme de ménage, il grogne "café", avale une tasse puis embarque la cafetière.
Le réalisateur à la tignasse blanche nous fait évidemment un clin d’œil appuyé en faisant référence à son Coffee and cigarettes (2003), où il clamait déjà son amour pour la caféine et où Iggy Pop était également devant la caméra.
The Dead don't die (2019), de Jim Jarmusch, avec Adam Driver, Bill Murray.
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