Chez
Éric Rohmer, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on
cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause, on cause...
Mais on n’oublie pas de manger ! Car parler donne faim.
Et puis, préparer le repas n’empêche pas de causer encore et encore, comme le font Natacha et Igor dans Conte de printemps. Admirez d’ailleurs ce magnifique levé d’auriculaire d’Hugues Quester lorsqu’il coupe la tomate.
Avec Rohmer, c’est souvent à la bonne franquette. Ici, tomates, saucissons et quelques olives pour casser la graine.
D’où vient cette obsession des repas pour Rohmer ? De son enfance, explique dans cette vidéo sa productrice et collaboratrice Françoise Etchegaray :
« Il a eu très faim pendant la guerre. La nourriture était pour lui quelque chose de très important, parce qu’il a vraiment eu faim. »
« Et il a eu faim après parce qu’il n’avait pas beaucoup d’argent et qu’il a mangé pendant un an du pain, de la Vache qui rit et un citron car il avait lu dans Stevenson qu’il fallait prendre de la vitamine C pour ne pas avoir le scorbut. »
Sur le tournage de Conte de printemps, Rohmer avait décrété que le restaurant était une perte de temps, alors on cuisinait sur place, raconte encore Françoise Etchegaray. C’était apparemment Hugues Quester qui se mettait aux fourneaux. Et malheur à lui s’il oubliait de couper le gaz pendant une prise, car le sifflement venait parasiter le son.
On ne sait pas si c’est Hugues Quester qui a cuisiné ce rôti apparence fort bon, mais il semble avoir quelques difficultés (comme Fabrice Lucchini dans Ma Loute) à découper la viande.
Parler et découper le rôti sont deux choses trop sérieuses pour qu’on puisse les faire en même temps.
Conte de printemps (1990), réalisation d'Éric Rohmer, avec Anne Teyssèdre, Hugues Queter et Florence Darel
Mais on n’oublie pas de manger ! Car parler donne faim.
Et puis, préparer le repas n’empêche pas de causer encore et encore, comme le font Natacha et Igor dans Conte de printemps. Admirez d’ailleurs ce magnifique levé d’auriculaire d’Hugues Quester lorsqu’il coupe la tomate.
Avec Rohmer, c’est souvent à la bonne franquette. Ici, tomates, saucissons et quelques olives pour casser la graine.
D’où vient cette obsession des repas pour Rohmer ? De son enfance, explique dans cette vidéo sa productrice et collaboratrice Françoise Etchegaray :
« Il a eu très faim pendant la guerre. La nourriture était pour lui quelque chose de très important, parce qu’il a vraiment eu faim. »
« Et il a eu faim après parce qu’il n’avait pas beaucoup d’argent et qu’il a mangé pendant un an du pain, de la Vache qui rit et un citron car il avait lu dans Stevenson qu’il fallait prendre de la vitamine C pour ne pas avoir le scorbut. »
Sur le tournage de Conte de printemps, Rohmer avait décrété que le restaurant était une perte de temps, alors on cuisinait sur place, raconte encore Françoise Etchegaray. C’était apparemment Hugues Quester qui se mettait aux fourneaux. Et malheur à lui s’il oubliait de couper le gaz pendant une prise, car le sifflement venait parasiter le son.
On ne sait pas si c’est Hugues Quester qui a cuisiné ce rôti apparence fort bon, mais il semble avoir quelques difficultés (comme Fabrice Lucchini dans Ma Loute) à découper la viande.
Parler et découper le rôti sont deux choses trop sérieuses pour qu’on puisse les faire en même temps.
Conte de printemps (1990), réalisation d'Éric Rohmer, avec Anne Teyssèdre, Hugues Queter et Florence Darel
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