Tony Lip (Viggo Mortensen) a un sacré appétit. Il a un jour mangé quarante-huit cheeseburgers lors d’un concours et, suite à un pari, il se fait 50$ en avalant vingt-six hot-dogs - avec toppings - en moins d'une heure. La nourriture tient une place centrale dans son quotidien et dans les lettres qu’il écrit à sa femme, il ne raconte pas grand-chose excepté le menu du dernier repas. Il est aussi un homme simple : quand on lui demande un avis sur le plat dans son assiette, il se contente de répondre « salé... » . Si l'on se moque de ce jugement à l'emporte-pièce, le gourmand rappelle une évidence : « saler, c’est tricher. Tout chef peut saler. Que ce soit bon sans sel, c’est la difficulté. » Tony Lip, de son vrai nom Vellelonga, est aussi un Italien jusqu’au bout de la fourchette. Il raffole des spaghettis-boulettes préparés par sa femme et se bouffe dans le lit une pizza entière qu’il plie en deux. En cette année 1...
PETITES CHRONIQUES SUR LA BOUFFE DANS LES FILMS. Nouvelle chronique chaque lundi à midi.