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Stargate, la porte des étoile : et mon cul c'est du poulet ?


Sur une planète toute sableuse, une équipe de militaires est télétransportée via la « stargate », porte des étoile qui donne son nom au film. Les bidasses  sont invitées à un festin par la population locale, des pouilleux du désert asservis en esclavage. 


Cette scène de « Beurk, ça a l’air dégueu !
- Taisez-vous et goûtez ! vous allez les vexer sinon.. »
, a déjà été vue des dizaines de fois au cinéma. Dans le film Indiana Jones et le Temple maudit, en tête. 

Dans Stargate, c’est une sorte de tapir de l’espace et carapacé qui est présenté sur un plateau.


Le scientifique (James Spader) s’y colle et prend une bouchée : 

« Ça a le goût de volaille... On dirait du poulet... Délicieux ! »

Que ce space-tapir ait un goût de volaille n’est pas anodin. Lorsque nous, petits estomacs occidentaux, goûtons une viande qui nous est inhabituelle, mettons du serpent, du crocodile, du renne, du ragondin ou du chien, on trouve toujours que ça a un goût de poulet.


Il y a une explication à cela.

Notre habitude à trouver que telle ou telle bidoche exotique « a le goût du poulet » serait dû notamment à notre consommation d’un éventail très réduit de différentes viandes. On mange essentiellement du bœuf, agneau, porc et de la volaille, alors qu’il existe des centaines d’espèces animales comestibles. 

Évidemment, le but de ce post n’est pas une incitation à décimer la faune afin d’affiner nos papilles gustatives. Seulement un appel pour stopper cette vilaine manie de rapprocher n’importe qu’elle barbaque insolite à du poulet. 

Stargate, la porte des étoiles (1994), de Roland Emmerich, avec Kurt Russell, James Spader, Viveca Lindfors

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